Révolution et Libertés

Rosa Luxemburg – Les guerres sont des phénomènes barbares

Michel Barnier rencontre LR

Michel Barnier rencontre LR
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Michel Barnier rencontre les parlementaires LR d’une quarantaine de parlementaires à Aix-les-Bains (Savoie) pour une majorité réactionnaire. Ensuite, va-t-il rencontrer les poutinistes fraudeurs du Rassemblement National ?

La scène apparaître surréaliste aujourd’hui, le nouveau Premier ministre choisi par Emmanuel Macron essaye de former un gouvernement des macronistes jusqu’au parti “Les Républicains” avec le soutien de l’extrême-droite au travers de l’esprit “qui ne dit mot, consent”. Ce dernier avait refusé de participer au Front Républicain. En effet, une scission a été organisée au sein de ce dernier lorsque l’ancien chef de file du parti aux élections européennes Xavier-François Bellamy ou Eric Ciotti se sont ralliés au Rassemblement National plutôt qu’à l’esprit républicain. Si pour ce dernier, ce n’est pas une nouveauté, car il partageait l’ensemble du corpus idéologique. Cela permet d’assister à l’idée d’un fractionnement de la “droite républicaine” vers une “droite pétainiste”. Une dystopie républicaine et démocratique se met en jeu. Dans ce sens, la stratégie consiste à recueillir les voix des conservateurs les plus extrêmes pour advenir à une majorité à l’Assemblée nationale dans le cadre de la déclaration de politique générale de Michel Barnier.

Pourtant, le point de vue économique très libérale voir illibérale sur de nombreux aspects entre le programme “Les Républicains” et la galaxie présidentielle s’avère assez similaire. Comment un groupe prétendant se nommer “Ensemble Pour la République” peut-être être la centrale nucléaire de l’extrême-droite ? Cela suppose des éléments assez intéressants, mais qui varie sur les différents chiffres plus que sur le fond. Fidèle amoureux de la Cinquième République elle-même calqué sur la République de Weimar, j’avais démontré les similitudes historiques.

Pendant cela, Michel Barnier prétend s’orienter autour de quatre grands fronts : la baisse de la dépense publique, le pouvoir d’achat (on n’a pas de solutions à ce jour sauf une baisse du salaire du brut et un endiguement de l’inflation), une transition écologique et la santé. Or, le premier volet aux autres volets est contradictoire. En tant qu’ancien commissaire européen s’inscrit dans une lecture rigide des traités européens notamment celui de Maastricht et du TSCG. Or, un pays de l’autre côté de l’Océan Atlantique ayant essayé les recettes ultralibérales se retrouve dans la pire récession de son histoire et au bord de la famine sous couvert de la “main invisible” d’Adam Smith, c’est l’Argentine. Il est possible que le pays ne se relève pas dans les années qui suivent d’un choc aussi violent dans le cadre d’une restructuration budgétaire.

L’extrême-droite met sous couvert d’une posture républicaine, mais partage les idées de Javier Milei, président ultra-libéral, mais pas anarcho-capitaliste comme il le prétend. Dans ce sens, le paradoxe se relève sur les idées du “peuple néolibéral” de Buchanan sous couvert de l’idée que “la démocratie serait ‘le problème plus que la solution’“. Dans cette approche, l’idée s’avère de positionner une démocratie anti-démocratique contre la démocratie. À travers l’idée développée par l’école de Virginie, il en revient assez naturel, la pensée qu’au travers de cette aspiration, le demos doit être taillé sur pièce pour favoriser les affaires. Lorsque Michel Barnier s’inscrit dans la description du parasite (comme l’extrême-droite la plus fanatique) pour décrire les chômeurs et les personnes au minima sociaux, il sort de l’esprit républicain typiquement en lien avec la philosophie du “peuple néolibéral”. Cela permet d’entrevoir le dialogue qui sera fait le Premier ministre qui criminalisera les pauvres pour un réajustement structurel.

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